rappelez vous de Bull : liquider
Bull supprimerait plus de 500 emplois supplémentaires
LE GROUPE informatique français Bull, en voie de privatisation, projette de supprimer 513 emplois supplémentaires en 1995 dans sa division systèmes ouverts (1.843 personnes), selon le syndicat CFDT du groupe qui a dénoncé hier un «nouveau plan de licenciements».
La maison-mère française Bull SA a supprimé 2.222 postes en 1994. «La direction menace d'aggraver les réductions d'effectifs si, dès juin, le chiffre d'affaires de cette division n'a pas progressé», a annoncé le syndicat. La direction de Bull, interrogée, a bien confirmé le projet, en ajoutant qu'il s'agit d'un plan de réduction d'effectifs et non de licenciements. Elle a précisé que le projet a été présenté aux syndicats le 10 mars dernier devant le Comité de groupe par le directeur des relations humaines, Hervé Hannebicque. Ce dernier a mis l'accent sur la nécessité de jouer sur «la masse salariale» pour améliorer la productivité de la division dont les pertes d'exploitation sont estimées à un milliard de francs en 1994. Selon un porte-parole du groupe, un Comité central d'entreprise devrait étudier le 28 mars prochain les problèmes spécifiques de l'emploi dans cette division systèmes ouverts, qui fabrique des mini-ordinateurs très puissants, les serveurs. A cette occasion, la direction compte proposer diverses mesures comme le redéploiement de salariés dans les autres unités du groupe, le recours au temps partiel ou aux départs en pré-retraite. Les discussions porteront également sur la nécessité ou non de mettre en place un plan de départs volontaires. (AFP)
LE GROUPE informatique français Bull, en voie de privatisation, projette de supprimer 513 emplois supplémentaires en 1995 dans sa division systèmes ouverts (1.843 personnes), selon le syndicat CFDT du groupe qui a dénoncé hier un «nouveau plan de licenciements».
La maison-mère française Bull SA a supprimé 2.222 postes en 1994. «La direction menace d'aggraver les réductions d'effectifs si, dès juin, le chiffre d'affaires de cette division n'a pas progressé», a annoncé le syndicat. La direction de Bull, interrogée, a bien confirmé le projet, en ajoutant qu'il s'agit d'un plan de réduction d'effectifs et non de licenciements. Elle a précisé que le projet a été présenté aux syndicats le 10 mars dernier devant le Comité de groupe par le directeur des relations humaines, Hervé Hannebicque. Ce dernier a mis l'accent sur la nécessité de jouer sur «la masse salariale» pour améliorer la productivité de la division dont les pertes d'exploitation sont estimées à un milliard de francs en 1994. Selon un porte-parole du groupe, un Comité central d'entreprise devrait étudier le 28 mars prochain les problèmes spécifiques de l'emploi dans cette division systèmes ouverts, qui fabrique des mini-ordinateurs très puissants, les serveurs. A cette occasion, la direction compte proposer diverses mesures comme le redéploiement de salariés dans les autres unités du groupe, le recours au temps partiel ou aux départs en pré-retraite. Les discussions porteront également sur la nécessité ou non de mettre en place un plan de départs volontaires. (AFP)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire