DETERMINEE A LICENCIER AVEC LA COMPLICITE DE SFR, ORANGE, BOUYGUES TELECOM,
Au 1er Janvier 2009, le groupe Teleperformance (leader mondial des centres d'appels) décide de fusionner ses filiales en France pour donner naissance à un nouvel ensemble autour d’une nouvelle holding TELEPERFORMANCE France
A l’époque, il y avait environ 8700 salariés en équivalent temps plein et 27 sites de production en France.
Depuis plus d'un an, les Salariés de Teleperformance en région Parisienne, se battent contre le Plan de Licenciement et de délocalisation du leader mondial des centres d'appels, qui poursuit son action d'envergure visant à délocaliser en jouant la concurrence en offshore au détriment des salariés en France.
Lors du premier plan social (annoncé en Juin 2009) il y a déjà eu une suppression de 600 emplois. Le 1er juillet 2010 en plein été, Teleperformance annonce 837 nouvelles suppressions d’emplois sur toute la France. Et ce n’est qu’un début !
L’ampleur de la perte des effectifs est considérable : les sites de Pantin, Tours, Rennes et Marseille, avec près de 400 salariés, sont voués à une fermeture complète. Dans les villes de Toulouse, Orléans, Lyon et le Mans, où il y a deux sites : ils seront regroupés en un seul, avec des suppressions de postes à la clé. À Bordeaux, des services entiers d'études, conseil et formation vont être démantelés.
En plus du dégraissage massif, le groupe compte sur les conditions de travail exécrables, et de plus en plus difficiles, pour que d’autres salariés se découragent et partent d'eux même ... et puis il y a toujours les bonne vielles méthodes : Harcèlement, intimidation, interdiction demanifester le mécontentement social sous peine de sanctions et de procédures disciplinaires !
Les clients Orange, SFR, Bouygues ou La Redoute semblent préférer la délocalisation des appels à l'étranger, puisqu'ils continuent de travailler avec Teleperformance-France… mais en Tunisie !
Teleperformance passerait ainsi de 23 sites à seulement 14 sites en France, pour toujours 5 centres en Tunisie et un nouveau qui vient d'ouvrir au Maroc, avec pour objectif de recruter 1000 salariés pour 2011.
Teleperformance veut faire payer son "modèle économique" aux salariés en France avec la complicité bienveillante des donneurs d’ordre, juste pour "sauvegarder la compétitivité" du Groupe côté à la bourse de Paris qui fait encore 88 millions de bénéfices en 2009.
En France comme à l'étranger, ce sont toujours les mêmes pratiques : Teleperformance rachète des entreprises pour récupérer des contrats et marchés, puis les démanteler. Ils osent même justifier leur projet de casse sociale en France en affirmant que le Groupe a toujours besoin
de plus de cash pour pouvoir continuer cette politique de prédateur. Plus de 800 emplois ont été supprimés en 2010 en Italie. Les salariés de Teleperformance France, solidaires de leurs collègues à l'étranger refusent que notre avenir à tous soit traité ainsi.
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