jeudi 12 août 2010

Violence morale chez Téléperformance Rennes ?

Téléperformance a recruté un nouveaux DRH pour le site de Rennes en "cdd de 6 mois" afin que celui-ci apporte son savoir faire à conduire les salariés vers le monde du pôle emploi et de la précarité, car, inscrit sur le curriculum vitae de ce personnage, il y a du "déjà vécu" dans la participation à la destruction massive de l’emploi.


Dans le même cas de figure, le directeur du site de Pantin, nommé depuis le premier PSE 2009, doté de la même expérience que son collègue Rennais de destructeur, voit sa mission se prolonger afin d’accomplir et de terminer sa besogne.

Cette nomination ne va pas tarder à transformer le site de Rennes en enfer pour ses 200 salariés (en majorité des CDI d’une ancienneté de 6 à 12 ans). Cette fermeture s’accompagne de mesures limite " voyou ", en mettant en place des vigiles sur le site, dès le lendemain de l'annonce du plan social Téléperformance du 01 juillet 2010.

La performance de ce directeur l’a poussé à l'innovation, en installant des caméras de surveillance sur le site afin de " fliquer " les salariés, habituellement déjà sous contrôle pendant leurs conversations téléphonique avec leurs clients.

Pire encore, le directeur performant et innovant a investi dans l’acquisition de grilles métalliques, installées sur certaines fenêtres du site.

Téléperformance craint-elle pour la sécurité de ses salariés qui ont contribués à créer les richesses de cette société côté en bourse ? Ceux-ci, en tout cas, se voient traités comme des prisonniers jusqu'au moment ou ils peuvent enfin, rejoindre la porte de sortie comme des malpropres ! Rappelons, que déjà, lors du premier PSE de juin 2009, les collègues de Pantin, Montigny manifestant pacifiquement, ont toujours été accueillit par des cordons de CRS (entre 5 à 8 cars).

En déduction, Téléperformance craint pour sa sécurité et met le paquet sur les moyens, tout en bafouant les règles du code de travail, sans même penser un instant, à la santé et aux risques psycho sociaux qu’engendrent de tels pratiques d'un temps, pensait-on, révolu.

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